quinta-feira, 22 de abril de 2010

A l'arrêt d'un bus de nuit, Chet baker au volant
Une marche de sommeil et de rêve, titubant
A deux, seuls et silencieux sur le chemin de froid
Au milieu, tu as mon bras gauche, et moi j'ai ton droit.

Par une promenade de Seine où s'attardent sur un banc
Quatres yeux humides et lumineux
Dans un reflet le ciel, le tableau d'un instant
Et d'un coup ils ne sont plus que deux.

A l'arrière d'une voiture, on s'en tient au bonsoir
La maison dehors est grande mais bien moins chaleureuse
On se rapproche, se tortionne, se cogne et ne plus se voir
Que dans les baisers retenus où se heurte la peur honteuse.

A visiter Villennes comme des enfants et ses joues porcelaines
Ses bulles de verres vides cachées sous les paupières où à peine
On devine, un monde enfantin. Et, à jamais en suspens
Les plaisirs modifiés qui viennent en grandissant.

Un matin de réveil, la peau adoucit des caresses de la nuit
Les lames de lumières découpent le volet, et laissent
Entrer les bruits de dehors et l'autre vie de stress
Mais les corps se souviennent d'une veille et de nouveau envient.


por: Étienne di Bortoli

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